Menu

« Au cirque, les animaux subissent une captivité qui les rend fous » : un collectif sensibilise


Le débat sur la captivité des animaux dans les cirques itinérants est une question qui suscite des vagues d'émotion et d'intérêt croissantes. Un collectif d'Initiative Citoyenne a récemment marqué son opposition à cette pratique en informant les spectateurs du cirque Claudio Zavatta, le samedi 26 août 2023, à Hennebont, dans le Morbihan.

Avec une détermination à sensibiliser plutôt qu'à perturber, le collectif a choisi d'intervenir sans entraver la représentation prévue à 18 heures du cirque Claudio Zavatta. Nathalie Cadoret, porte-parole du collectif "Portons un autre regard sur l'animal souffrant", explique : « Pas question d’empêcher la représentation de 18 h du cirque Claudio Zavatta, ni de gêner l’accès des spectateurs. Notre action vise à sensibiliser les gens sur la souffrance animale dans les cirques. »

La sensibilisation s'est déroulée à travers une distribution de tracts et des échanges informels avec les spectateurs se rendant au cirque, sur la place de la Poterie à Hennebont. Les militants de la cause animale espèrent ainsi susciter la réflexion autour de cette problématique.

Nathalie Cadoret souligne l'importance de susciter des interrogations : « Il faut que les gens s’interrogent et se posent les bonnes questions. Ces animaux subissent une captivité qui les rend fous. Ils sont transportés de place en place, soumis par la douleur imposée. »

Il est à noter que, à compter du 30 novembre 2028, les cirques seront interdits de détenir, de transporter et de présenter en spectacle des animaux non domestiques. Cette annonce soulève des réactions mitigées au sein du public et des défenseurs des droits des animaux.

La porte-parole du collectif a exprimé un point de vue encourageant : « L’interdiction d’utiliser les ours et les loups vient d’être actée, c’est une avancée. Mais d’ici 2028, nous continuerons à alerter et sensibiliser, en pays de Lorient, sur la souffrance subie par les animaux dans les cirques. Ces derniers peuvent tout aussi bien fonctionner sans avoir recours aux animaux sauvages. »

L'action du collectif reflète la volonté croissante de la société de repenser les conditions de vie des animaux sauvages dans les cirques, en posant un regard critique sur les pratiques traditionnelles et en encourageant des alternatives éthiques et respectueuses.

 




Revue de presse | Conseil de lecture


Newsletter



TRACT A TELECHARGER