Une initiative de l’Association végétarienne de France pour une transition alimentaire

A l’occasion de cette période électorale, soutenons la transition vers un modèle alimentaire plus végétal
offrant de multiples bénéfices éthiques, économiques & environnementaux.


 
Parce qu’elle est profondément connectée à toutes les dimensions d’un projet de société durable et désirable (écologie, justice sociale et équité, santé, condition animale), l’alimentation est un sujet éminemment politique. 

La sortie de l’agriculture productiviste, ainsi que la relocalisation des productions agricoles, sont des mesures souvent discutées dans la sphère politique, et soutenues par le grand public. Moins souvent mise en avant, la transition vers un modèle plus végétal est néanmoins une mesure particulièrement efficace en termes de réduction de l’empreinte écologique et d’amélioration de la santé publique. 

L’élevage constitue en effet l’un des secteurs les plus polluants de l’activité humaine (14,5% des émissions globales de gaz à effet de serre, soit davantage que le secteur des transports). Première cause de la déforestation en Amazonie, la production de viande, de lait et d’oeufs est également très coûteuse en eau, en énergie et en ressources naturelles. 

En concordance avec de nombreuses instances nutritionnelles et environnementales à l’échelle de la planète, l’Association végétarienne de France préconise une transition vers un modèle alimentaire plus végétal. Cette préconisation s’inscrit dans la continuité des dernières recommandations du Programme National Nutrition Santé, publié en janvier 2017. 

Les bénéfices potentiels d’une telle transition sont nombreux :
 
 
 
 
 
 
Une réduction de l’impact écologique de l’alimentation La création d’emplois durables et non délocalisables dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation, reposant notamment sur un plan de reconversion Un usage des sols plus équitable et un meilleur partage des ressources sur Terre Une meilleure santé publique (réduction de l’obésité, des maladies cardiovasculaires, de certains cancers) La réduction des souffrances animales causées par les activités humaines (élevage, pêche)

Si le choix de notre alimentation possède une dimension intime et affective, nous savons que ce choix est fortement conditionné par les politiques publiques. 

Aujourd’hui près d’un tiers des Français ont déjà réduit sensiblement leur consommation de protéines animales. Malheureusement, l’état du droit et des politiques publiques ne reflètent ni l’évolution de la société, ni l’état des recherches scientifiques, ni la situation écologique préoccupante. 

C’est dans une telle perspective que l’Association végétarienne de France propose aujourd’hui aux candidates et candidats aux élections présidentielles des 23 avril et 7 mai prochains le Programme Veggie 2017 et ses dix mesures pour une transition alimentaire.



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